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10/06/2012

Brèves du trottoir n° 75

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 L'a payé mais n'a pas pu ...

Quand c'est fiasco c'est fiasco

Brèves du trottoir n° 74

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Tous deux ils se gênent l'un l'autre devant elle.

Que l'un s'éloigne, l'autre la montera.

03/06/2012

Brèves du trottoir n° 73

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Lorsqu'elle quitta la rue La Reynie, son sac à main fut joué à la loterie dans le bar attenant à l'entrée de l'hôtel où elle dérouillait sans préservatif.

" Avec tous les clients que tu te fais chaque jour, ton sac est devenu un porte-bonheur ! " s'écriaient les filles, chacune redoublant la mise pour gagner le lot.

27/05/2012

Brèves du trottoir n° 71

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Pauvre petit couillon ! il va se faire jeter.

Brèves du trottoir n° 70

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Comme je revenais pépère, Lydia m'expliqua tout de suite la situation : « Vise le gros plein de soupe qu'est là. Il ne me grimpera pas tant que tu seras dans le coin. Il t'aime pas. Il ne te connaît pas mais il t'aime pas rien que de vue ».

Je me suis cassé.

Pas loin. Simplement vider un godet à L'Escale.

En ce début d'après-midi du samedi j'étais seul accoudé au comptoir. J'ai passé vingt minutes à regarder tantôt le fond de mon verre, tantôt le trottoir Blondel en face.

 

  • Il reprend une consommation, fit une voix, moins sur le ton de la demande que sur celui du commandement.

 

De quoi me décider à rejoindre Lydia. Celle ci ayant épongé « gros plein de soupe », s'avança à mon approche : C'est râpé pour nous deux ce soir. Tu sais, mes deux clients qui me montent ensemble, ils viennent de m'inviter à dîner, je te donne l'adresse. Je ne te dis pas la nuit que j'vais passer. Qu'est ce que tu vas faire, toi ?

 

  • Mettre ma main dans la culotte du zouave du Pont de l'Alma.

  • Ah ! Continua Lydia, téléphone moi vers les dix, onze heures, qu'ils comprennent que quelqu'un sait où je bouffe. J'ai confiance mais je me méfie quand même.

20/05/2012

Brèves du trottoir n° 69

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Dans les environs d'Ivry, l'année des Olympiques à Moscou.

 

« Faites du sport, pas de la politique ! » osaient gueuler les cocos rendus furieux par le fiasco prévisible des jeux en URSS.

 

Mandarine avait trouvé pour trois ou quatre mois un lieu tranquille, chaque dimanche après-midi.

 

Non loin de la Marne.

 

Elle ne s'y rendait pas en taxi mais tout sagement en bus.

 

Cependant elle en revenait en taxi.

 

C'était plus prudent pour le blé.